Auteur/autrice : Rachel Kennel
Guide publié par l’Institut National du Cancer
Ce nouveau référentiel à pour sujet les effets indésirables (EI) les plus communément associés à la prise de médicaments d’immunothérapies ciblant les points de contrôles du système immunitaire PD-1, PDL1
et CTLA-4, incluant les médicaments et mécanismes d’action suivants :
- les anti-PD-1 : LIBTAYO® (cémiplimab), OPDIVO® (nivolumab) et KEYTRUDA® (pembrolizumab) ; JEMPERLI® (dostarlimab) ayant fait l’objet d’un avis défavorable au remboursement dans l’indication de son AMM (cancer de l’endomètre) n’a pas été inclus dans l’expertise.
- les anti-PD-L1 : TECENTRIQ® (atézolizumab), BAVENCIO® (avélumab) et IMFINZI® (durvalumab) ;
- les anti-CTLA-4 : YERVOY® (ipilimumab) et IMJUDO® (trémélimumab).
Il fournit des informations clés sur les mécanismes d’action, les effets indésirables fréquents, et les stratégies de prise en charge afin d’accompagner les équipes soignantes dans leur pratique quotidienne.
Document destiné aux professionnels de santé prescrivant et prenant en soins des
patients traités par ces médicaments.
Retour sur la journée régionale « Douleur et Cancer » qui s’est tenue le vendredi 6 décembre 2024 à Nancy.
Près de 70 professionnels du Grand Est se sont réunis pour échanger autour de la prise en charge interventionnelle des douleurs cancéreuses rebelles et son amélioration au niveau régional.
Au programme :
- Etat des lieux de l’offre régionale : Structures Douleurs Chroniques labellisées, RCP Douleurs Cancéreuses, cartographie des techniques interventionnelles …
- Exemples de réseaux régionaux favorisant l’accès à l’analgésie intrathécale : ICO (Pays de la Loire) et ITARA (Auvergne Rhône Alpes)
- Discussion du projet de maillage territorial pour la prise en charge des douleurs cancéreuses rebelles : projet Douleur Oncologie Grand Est – DOGE.
Points clés des échanges :
1. Adressage souvent trop tardif des patients aux consultations douleur et RCP spécialisées, entraînant une perte de chance pour le patient (intervention retardée ou impossible).
- Encourager un adressage précoce aux RCP ad hoc du territoire : Prise en charge interventionnelle des douleurs réfractaires du cancer (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg), Douleur et Oncologie (CH Colmar), Douleur Cancéreuse (Institut Godinot), Stratégie de traitements et soins de support (CH Troyes).
2. Méconnaissance des techniques et du rapport bénéfice/risque de la prise en charge interventionnelle de la douleur.
- Sensibiliser les acteurs du parcours, y compris les associations de patients et les patients eux-mêmes.
3. Nécessité d’améliorer l’organisation territoriale pour un accès de proximité à l’analgésie complexe.
- Développer un maillage inter-établissements.
- Former au suivi des patients sous certaines thérapies analgésiques complexes.
- Accompagner dans la durée les établissements de proximité formés.
Remerciements
Merci à tous les participants et orateurs pour leur engagement et la qualité des échanges. Votre présence et vos contributions sont essentielles pour construire la prise en charge de demain des douleurs cancéreuses rebelles.
Merci au groupe de travail « Douleur et Cancer » à l’initiative de cette journée : Dr Yohann Bohren (Hôpitaux Civils de Colmar), Dr Nathalie Crétineau (Institut de Cancérologie de Lorraine), Dr Olivier Giet (Hôpitaux Civils de Colmar), Dr Lauriane Elisabeth Joganah (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg), Dr Johann Laangry (CH de Lunéville), Dr Jerry Ngong (Clinique Montier la Celle), Dr Grégoire Oudot (Institut Godinot), Dr Jana Peceny (ARS Grand Est), Pr Eric Salvat (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg), Dr Matthieu Santéramo (Institut de Cancérologie de Lorraine), Dr Kamelia Smati (CHU de Reims), Dr Corinne Schouler (ARS Grand Est), Dr Daniel Timbolschi (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg), Dr Erwan Treillet (Hôpitaux Civils de Colmar), Dr Monique Velten (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) et Dr Jean-Louis Zitoli (CH de Verdun-Saint-Mihiel).
Merci également à l’ARS Grand Est pour son soutien et aux partenaires de la journée : Esteve, Ethypharm, Grünenthal, Leurquin Mediolanum, Medtronic et Pfizer.
ONCOACCESS : un répertoire dédié aux molécules en accès dérogatoire par localisation tumorale
ONCOACCESS est une plateforme innovante développée pour répondre aux besoins des professionnels de santé en oncologie, leur offrant un accès structuré aux informations sur les molécules disponibles en accès dérogatoire selon les localisations tumorales.
Un projet collaboratif :
Ce projet a vu le jour grâce à l’initiative du Dr Thomas Genevée, pharmacien hospitalier à l’Institut Curie, en partenariat avec la Société Française de Pharmacie Oncologique (SFPO) et le soutien des laboratoires MSD et GILEAD.
Pour assurer la fiabilité et la mise à jour continue des données, un comité opérationnel supervise quotidiennement la plateforme. Ce comité est composé de pharmaciens issus de divers CHU et CLCC en France, dont le Dr Mathieu Cotton, pharmacien à l’ICANS.
Une ressource pour les professionnels
ONCOACCESS se distingue par son organisation claire et son accessibilité, permettant une recherche ciblée par localisation tumorale. Les informations disponibles sur la plateforme couvrent :
- Les molécules actuellement en accès dérogatoire en cours,
- Les molécules en évaluation par la HAS pour un accès précoce,
- Les molécules ayant un accès dérogatoire terminé,
- Le molécules pour lesquelles l’accès dérogatoire a été refusé.
Ce répertoire est une ressource précieuse pour les oncologues, pharmaciens hospitaliers et équipes soignantes, leur permettant de rester informés des traitements disponibles et d’optimiser la prise en charge des patients.
Pour explorer cette plateforme et accéder à ces informations, rendez-vous sur le site :
ONCOACCESS
Retour sur la soirée « Actualités 2024 en Oncologie de Champagne-Ardenne »
Retour sur la soirée « Actualités 2024 en Oncologie de Champagne-Ardenne » qui a eu lieu le mercredi 11 décembre 2024.
Plus de 100 professionnels de santé se sont réunis à Bezannes pour une soirée d’exception placée sous le signe de l’échange, du partage et de la convivialité.
Au programme de cette édition :
🔸Une séance plénière captivante sur l’accès aux biopsies liquides : intérêts potentiels et limites, présentée par le Pr Jean-Baptiste Oudart du CHU de Reims.
🔸 8 interventions thématiques sur les principales localisations tumorales et les soins de support.
🔸 2 focus sur les tumeurs rares : Sarcomes et GIST.
Remerciements
Merci à tous les participants et orateurs pour leur engagement et la qualité des échanges. Votre présence et vos contributions font de cet événement un rendez-vous incontournable pour notre territoire.
Merci également au comité scientifique :
Pr Stéphane Vignot – Institut Godinot
Pr @Olivier BOUCHÉ – CHU de Reims
Dr Nicolas Jovenin – Intergroupe de Cancérologie et d’Onco-radiothérapie du Nord Est – ICONE
Un grand merci aux partenaires de cette soirée : Merck Group, Eisai France, MSD, Astellas Pharma, Roche, GSK, Gilead Sciences, Viatris, Eli Lilly and Company, Viatris, Pfizer, Amgen, Ipsen, Novartis, Daiichi Sankyo, AstraZeneca, Bristol Myers Squibb.
Enfin, nous remercions les organisateurs de cet événement l’Institut Godinot, le CHU de Reims, l’Intergroupe de Cancérologie et d’Onco-radiothérapie du Nord Est – ICONE, Courlancy Santé ainsi que Anne France FERTE LEBECQUE (DSRC_GrandEst_NEON) pour leur implication dans l’organisation de cet événement.
Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition riche en partages et découvertes !
Le cancer du col de l’utérus : deuxième cause de décès par cancer chez les femmes de moins de 45 ans.
Semaine Européenne de prévention du cancer du col de l’utérus
A l’occasion de la semaine Européenne de prévention du cancer du col de l’utérus, le centre de coordination de dépistage des cancer Grand-Est a publié un communiqué de presse.
Le cancer du col de l’utérus n’est pas le plus connu des cancers mais les chiffres annuels restent préoccupants. Par an en France : + de 30 000 lésions précancéreuses et + de 3 000 nouveaux cas sont détectés.
Grâce au dispositif de dépistage organisé coordonné et mis en œuvre par le CRCDC Grand Est, il est possible d’infléchir la courbe et de réduire l’impact de ce cancer.
En effet, les cancers du col de l’utérus peuvent être évités dans 90 % des cas grâce à un diagnostic précoce. Et lorsque le dépistage est associé à la vaccination anti-HPV c’est 97 % des cancers qui peuvent être évités !
A l’occasion de la semaine européenne de prévention du cancer du col de l’utérus qui se déroulera du 23 au 29 janvier, rappelons l’importance du dépistage régulier et de la vaccination anti-HPV.
Retour sur la 2ᵉ édition du séminaire Immunotoxicité Grand Est
Le 15 novembre 2024, la 2ᵉ édition du séminaire Immunotoxicité Grand Est, organisée par DSRC Grand Est NEON, a rassemblé professionnels de santé, chercheurs, et experts autour d’un enjeu crucial pour les années à venir : l’immunotoxicité des traitements anticancéreux.
Les temps forts de l’événement
Retours d’expérience enrichissants
Des experts ont partagé des perspectives cliniques sur des toxicités spécifiques, notamment dermatologiques et neurologiques.
Études de cas cliniques
Ces présentations ont permis d’approfondir les échanges sur les bonnes pratiques, favorisant une prise en charge optimisée et collaborative des patients.
Avancées et projets innovants
Le séminaire a été l’occasion de présenter les dernières avancées en matière de prise en charge des toxicités immunologiques, avec un focus particulier sur la RCP Tigre. Ce projet novateur met en avant une approche multidisciplinaire pour mieux accompagner les patients confrontés à ces effets secondaires complexes.
Remerciements
Un immense merci à tous les intervenants et participants pour la richesse des échanges et leur engagement. Leur contribution renforce les synergies nécessaires pour mieux comprendre et gérer les défis liés à l’immunotoxicité.
Ce séminaire illustre une nouvelle fois la dynamique collaborative du réseau Grand Est, engagé pour une médecine d’excellence au service des patients.
Retour sur la 1ère Journée Annuelle du Réseau HORUS
Le 15 novembre dernier, l’Hippodrome de Nancy-Brabois a accueilli la 1ère Journée Annuelle du Réseau HORUS (réseau universitaire d’hématologie). Une journée organisée avec le soutien financier de l’ARS Grand Est.
Cet événement a rassemblé 44 participants, représentant un large éventail d’établissements membres du réseau. Une journée placée sous le signe des échanges, des réflexions et du partage d’expériences.
Au programme :
- Bilan d’activité : retour sur la première année de fonctionnement du réseau HORUS, avec des avancées significatives et des perspectives prometteuses.
- Discussions thématiques : des ateliers collaboratifs ont permis d’aborder les rôles et les pratiques liés à la pharmacie, aux Infirmiers en Pratique Avancée (IPA) et aux établissements d’Hospitalisation à Domicile (HAD).
- Exploration de nouvelles pistes : des axes de travail ont été définis pour renforcer la coopération et optimiser les synergies entre les établissements membres.
Cette journée a mis en lumière l’importance de renforcer les liens entre les établissements pour améliorer la coordination des soins et partager les bonnes pratiques.
Pour retrouver le programme complet, veuillez cliquer ici.
Un grand merci :
Nous remercions chaleureusement tous les participants pour leur engagement et leurs contributions précieuses.
Un remerciement particulier aux deux responsables du projet : Dr Véronique DORVAUX (CHR Metz-Thionville) et Pr Pierre FEUGIER (CHRU Nancy).
De plus, nous tenions à remercier le Dr Romain MORIZOT et Marjorie Vautrin (DSRC Grand Est – NEON), pour leur implication active dans le projet.
L’institut National du cancer (INCa) a publié un nouveau guide patient « Prendre soin de soi et de son image pendant ou après un cancer »
Le parcours de soins contre le cancer est un chemin complexe, qui engendre des défis émotionnels et physiques. Parmi eux, l’image de soi et le bien-être personnel occupent une place centrale. C’est pourquoi l’Institut National du Cancer (INCa) a conçu un guide spécifique pour les patients intitulé « Prendre soin de soi et de son image pendant ou après un cancer ».
Ce guide se veut un soutien pratique pour les patients tout au long de leur parcours de soins. Grâce à des conseils et des astuces accessibles, il accompagne les patients dans leur démarche de préservation ou de restauration de l’estime de soi.
Cancers du sein : parution de référentiels de recommandations de pratiques cliniques (Institut National du Cancer) »
Deux nouveaux référentiels de l’Institut National du Cancer, accompagnés de leurs résumés, sont disponibles pour orienter la prise en charge des cancers du sein localisés
Traitements systémiques des cancers du sein localisés de sous-type histologique triple négatif
- Thésaurus de la question clinique 1 “Cancers de stade I : chirurgie vs chimiothérapie néoadjuvante ?”
- Thésaurus des questions cliniques 2 et 3 “Cancers de stade II/III : indications du pembrolizumab en situation néoadjuvante et situations à risque à prendre en compte” et “Traitements systémiques adjuvants en cas de réponse histologique complète ou non (i.e. post-CTNA)”
- Synthèse avec les 3 questions cliniques
Traitements systémiques des cancers du sein localisés / Cancers de sous-type histologique RE+/HER2-
Dans le cadre de la Stratégie décennale de lutte contre les cancers, l’Institut national du cancer (INCa) lance son appel à projets 2025 pour soutenir les recherches multithématiques et pluridisciplinaires : « Limiter les séquelles et améliorer la qualité de vie ». Les projets soumis pourront suivre les objectifs suivants :
- Comprendre : Développer une compréhension approfondie des mécanismes physiopathologiques, psychologiques et sociaux associés à l’apparition et à l’évolution des séquelles afin de concevoir des interventions ciblées et efficaces.
- Prévenir : Elaborer et mettre en œuvre des stratégies visant à détecter précocement ou empêcher l’apparition et l’évolution des séquelles dès les premières phases du traitement.
- Mesurer / Évaluer : Mettre en place des outils et développer des recherches prospectives et rétrospectives pour mesurer l’ampleur et pour évaluer l’impact des séquelles sur la qualité de vie des patients.
- Intervenir : Mettre en œuvre des recherches pour limiter les séquelles et améliorer la qualité de vie des patients.
Les recherches sur la réduction des séquelles pourront être explorées à travers les thématiques suivantes sans que cette liste ne soit exhaustive :
- Séquelles neurologiques et atteintes cognitives ;
- Séquelles psychologiques ;
- Séquelles cardiovasculaires et métaboliques ;
- Fertilité et sa préservation ;
- Sexualité ;
- Séquelles chirurgicales ;
- Douleur ;
- Fatigue.
La date limite de soumission et d’envoi des dossiers à l’Institut national du cancer est fixée au 2 décembre 2024 à 16h00.